Le secteur aérien n’a plus le luxe d’attendre. Avec près de 2 % des émissions de CO₂ mondiales, chaque pourcentage de carburant économisé compte. Open Airlines vient de sécuriser 45 millions d’euros pour accélérer l’éco-pilotage dans les cockpits et au sol. Derrière le chiffre, un plan net : déployer, intégrer, consolider.
Au cœur de l’annonce, la solution SkyBreathe et son module OnBoard déjà utilisés par des compagnies majeures. Objectif immédiat : réduire de 3 à 5 % la consommation par vol, élargir en Amérique du Nord et en Asie, et structurer une offre élargie incluant des briques ESG et des outils pour les contrôleurs aériens.
| Habitué au story des 15 secondes ? Voilà ce que tu dois retenir : ⚡ |
|---|
| ✅ 45 M€ pour muscler l’éco-pilotage et accélérer l’expansion internationale 🌍 |
| ✅ 3–5 % d’économie de carburant/vol grâce à l’IA et au temps réel ✈️ |
| ✅ 1,4 Mt de CO₂ évitées en 2023, 420 000 t de carburant économisées 📉 |
| ✅ Action : industrialise la data cockpit-sol et vise un ROI |
Open Airlines sécurise 45 M€ : l’impact business immédiat de la levée pour l’éco-pilotage
Ce tour mené par Eiffel Essentiel, avec la participation de Mirova (Natixis IM) et l’engagement de la CRPN, n’est pas un simple “runway” financier. Il aligne trois priorités : accélérer l’adoption, consolider l’offre et ouvrir de nouveaux marchés. La maison a déjà prouvé sa traction : rentabilité dès 2021, 10 M€ d’ARR en 2024, croissance de 30 %/an, et un portefeuille de 70 compagnies sur trois régions (37 % Europe, 30 % Amériques, 33 % APAC/MEA).
Le timing n’est pas anodin. Les compagnies doivent composer avec un kérosène volatile, la montée en puissance du SAF (plus cher), et des cadres comme CORSIA et l’EU ETS qui durcissent la facture carbone. Un levier “opérations” qui délivre 3–5 % d’économies par vol est une bouffée d’oxygène. La levée vient standardiser ce que certaines compagnies pionnières comme Air France ou EasyJet ont déjà internalisé : une boucle data → action → apprentissage qui paie vite.
Qui met, pourquoi, et où va l’argent
Les investisseurs affichent un prisme net : impact climatique mesurable + scalabilité SaaS. Les fonds vont servir à renforcer les équipes produits et data, pousser l’intégration temps réel dans le poste de pilotage, et accélérer l’expansion en Amérique du Nord et en Asie, marchés naturellement friands d’optimisation opérationnelle.
- 🚀 Go-to-market : ventes enterprise, partenariats OEM (Airbus, ATR), intégrateurs (SITA) et écosystème aéroportuaire (Aéroports de Paris).
- 🧠 Produit : IA embarquée via SkyBreathe OnBoard, extensions ESG, outils ATC pour fluidifier les trajectoires.
- 🤝 Build + Buy : croissance externe ciblée (ex. analytics environnement, “turnaround” au sol, Cabin Crew Solutions).
- 📏 Mesure : tableaux de bord CO₂ certifiables, alignés aux normes de reporting.
Résultat attendu côté client : des gains opérationnels visibles en moins d’un an et une trajectoire d’émissions compatible avec les objectifs 2030. L’argent est utile quand il achète du temps… et ici, il achète des tonnes de CO₂ évitées.
| Allocation 🔧 | Objectif 🎯 | Impact attendu 📊 |
|---|---|---|
| Produit & IA | Temps réel cockpit, modèles météo | +1 à 2 pts d’économie carburant ✈️ |
| Expansion USA/APAC | Ventes locales et support | +150 % de clients grands comptes 🌎 |
| Croissance externe | Acquisitions ciblées | Suite environnement “end-to-end” 🧩 |
| ESG & Reporting | Modules conformité | Gain de temps audit -40 % ⏱️ |
À retenir : la levée finance moins une promesse qu’une industrialisation. Les briques existent, il s’agit désormais d’exécuter à grande échelle.
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SkyBreathe et OnBoard : comment l’IA réduit 3–5 % de carburant par vol
SkyBreathe passe les opérations au crible. Avec plus de 15 millions de vols analysés, l’algorithme détecte les écarts entre ce qui était possible et ce qui a été fait : politiques de carburant, roulage, montée, croisière, approche, APU. La force n’est pas que dans le post-mortem : avec SkyBreathe OnBoard, les équipages reçoivent des recommandations en temps réel, contextualisées par la météo, la charge, les NOTAM ou la congestion.
La promesse concrète : moins de “sur-carburant” au dispatch, une montée plus efficiente, des trajectoires plus propres, une gestion fine de la descente, et une réduction de l’APU au sol. En 2023, l’ensemble a permis d’éviter 1,4 Mt de CO₂ et d’économiser 420 000 tonnes de carburant chez des clients comme Air France, Korean Air, EasyJet ou JetBlue.
Le moteur sous le capot
Les modèles de machine learning combinent données historiques, télémétrie avion, météo tactique et retours équipage pour générer des “actions prioritaires” notées. L’appareil n’improvise pas : il suggère des options conformes aux SOP et à la sécurité. Côté adoption, des programmes d’“eco-scoring” pilotés avec les syndicats et la formation transforment la donnée en réflexes de cockpit.
- 🧭 Avant vol : plan carburant optimisé, choix de route, météo et slot intégrés.
- 📶 Pendant vol : ajustements live (niveau de vol, vitesse, step climb) en fonction des vents.
- 🛬 Approche : descentes continues, configurations plus propres quand c’est possible.
- 🛠️ Après vol : débrief gamifié, coaching ciblé, boucles d’amélioration.
| Fonctionnalité 🧩 | Action pilote 👨✈️ | Gain typique 💡 |
|---|---|---|
| Fuel policy assist | Réduction du sur-carburant prudentiel | 0,5–1,0 % ⛽ |
| Climb & cruise optimizer | Step climb, Mach finement ajusté | 1–2 % ✈️ |
| Continuous descent | TOPD anticipé et stable | 0,5–1,0 % 🧮 |
| APU & taxi manager | APU off, roulage mono-moteur | 0,5–1,0 % 🚦 |
Prochaine étape annoncée : des modules pour les contrôleurs aériens afin d’aligner trajectoires et slots avec un objectif d’empreinte minimale, et une suite ESG clé en main pour répondre aux obligations de reporting. Pour une direction des opérations, ça veut dire passer d’un “best effort” à une performance standardisée, auditable et réplicable.
Besoin d’exemples concrets ? Regarde la corrélation entre respect des descentes continues et économies de carburant sur des hubs congestionnés : sur un même corridor, l’écart entre un équipage formé et un autre dépasse 2 points. L’IA permet de lisser ces écarts.
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ROI opérationnel: cas concrets et intégration avec Airbus, Safran, Thales, ATR, Dassault Aviation
Le ROI se calcule en jours d’exploitation, pas en slides. Une flotte de 50 monocouloirs consomme facilement plus de 100 000 tonnes de carburant par an. À 3–5 % d’économies, tu récupères l’équivalent de 3 000 à 5 000 tonnes économisées. Même avec un baril modéré, l’équation rentre dans le positif en quelques mois, surtout si tu ajoutes les coûts croissants du carbone.
L’intégration est clé. Les données avion et maintenance (capteurs, FMS, EFB) doivent circuler. Dans les faits, l’écosystème facilite la donne : Airbus pour l’avionique et les API de données, Safran pour les moteurs et les services liés, Thales pour l’EFB et la connectivité cockpit, ATR pour les turboprops au cœur des liaisons régionales, Dassault Aviation sur l’aviation d’affaires haut de gamme. Côté infra, SITA simplifie la connectivité et Aéroports de Paris illustre l’apport d’une coordination sol-cockpit pour des roulages plus courts. Même les acteurs “cabine” comme Cabin Crew Solutions peuvent enrichir la boucle data (poids réel, procédures d’embarquement) pour des plans carburant plus fins.
Étude de cas fictive mais réaliste
Appelons-la “BlueSky Regional”. 40 ATR, 12 A320. Avant : sur-carburant systématique, APU oublié au sol, peu d’adhésion des équipages. Après six mois d’usage discipliné de SkyBreathe + OnBoard :
- 📉 –4,2 % de consommation totale, audit interne validé.
- ⏱️ –18 % de temps APU au sol, grâce à un “APU score” affiché sur l’EFB.
- 🧑✈️ +27 % d’adhésion équipage via un programme de coaching non punitif.
- 🌱 –12 000 t CO₂ évitées/an, alignement CORSIA.
| Levier 🔍 | Intégration écosystème 🤝 | Gain net 💰 |
|---|---|---|
| Fuel policy | FMS + EFB Thales | –0,8 % ⛽ |
| Roulage | Coordination Aéroports de Paris + SITA | –0,6 % 🚦 |
| Montée/croisière | Airbus API + moteurs Safran | –1,4 % ✈️ |
| Approche | Protocoles ATC, descente continue | –1,0 % 🧮 |
Point d’attention : la conduite du changement. Sans une gouvernance claire (ops, data, formation), les gains stagnent. Avec un sponsor fort et des KPIs visibles, le plafond de verre saute.
Tu veux un benchmark éclair ? Compare les hubs où les descentes continues sont standardisées à ceux qui ne le sont pas : la tendance est toujours la même, la variabilité chute et la facture aussi. C’est exactement là que l’IA fait la différence, en normalisant la performance sans brider l’autonomie des équipages.
Playbook d’exécution: de 0 à ROI en 100 jours (sans blabla)
La tech sans exécution ne vaut rien. Voici un plan opérationnel que tu peux appliquer tel quel pour capter des économies visibles en un trimestre. L’idée : démarrer petit, mesurer tout, déployer large.
Étapes clé
- 📦 Semaine 1–2 : cadrage. Sélectionne 2 routes, 2 types d’appareils, 40 pilotes. Définis 5 KPIs max.
- 🔌 Semaine 2–4 : intégration data (FMS, EFB, météo), validation sécurité et SOP.
- 🎯 Semaine 4–8 : lancement pilote, coaching léger, dashboard public en ops.
- 📈 Semaine 8–12 : extension à la flotte, formation ciblée, revue mensuelle avec bonus liés aux KPIs.
Côté partenariats, la combinaison la plus rapide passe souvent par l’infra existante : EFB Thales, services SITA, APIs avionneurs (Airbus, ATR), et un sponsor interne côté Flight Ops. Le tout orchestré avec un responsable data pour garantir la qualité et la confidentialité.
| Étape 🗺️ | Livrable 📦 | Signal de succès ✅ |
|---|---|---|
| Cadrage | Scope routes + KPIs | OKR validés par Flight Ops 🧭 |
| Intégration | Flux data live | Latence |
| Pilote | Coaching équipages | –2 % mesurés sur 30 jours 📉 |
| Scale | Déploiement flotte | –3 à –5 % stabilisés 🚀 |
Règle d’or : transparence et bienveillance. On corrige les process, pas les personnes. La gamification marche, les tableaux de honte non.
Astuce bonus : associe le service maintenance (moteurs Safran) pour croiser l’éco-pilotage et l’état réel de la flotte. Tu éviteras de demander à un équipage de faire des miracles sur un avion qui tire à gauche.
Pourquoi cette levée est un signal pour tout l’écosystème: OEM, aéroports, data et ESG
L’annonce dépasse le cadre d’une seule entreprise. Elle valide un mouvement de fond : les opérations data-driven deviennent le standard. Pour les OEM (Airbus, ATR, Dassault Aviation), c’est une opportunité d’offrir des APIs plus riches et des EFB plus intelligents. Pour les aéroports et l’ATC, façon Aéroports de Paris, le message est clair : coordonner au sol et en air paie immédiatement (roulage mono-moteur, séquençage plus fluide, APU optimisée).
Sur le front ESG, les directions financières réclament des chiffres auditables. Un module CO₂ intégré à la stack ops, avec preuves d’évitement et granularité par vol, simplifie le reporting et les discussions avec les investisseurs. Quand on sait que la facture carbone grimpe, capter des “tonnes évitées” fiables, c’est négocier de meilleurs coûts de capital.
Ce que doivent faire les acteurs autour
- 🧩 OEM avion/avionique : ouvrir les API, accélérer l’interopérabilité EFB.
- 🏁 Aéroports : co-piloter des couloirs “green ops”, coordonner roulage/stand.
- 🌐 IT & connectivité (ex. SITA) : garantir un data pipe sécurisé, faible latence.
- 🧮 Finance/ESG : standardiser les règles d’attribution des gains (base de comparaison, météo, trafic).
| Acteur 🤝 | Action prioritaire ⚙️ | Résultat mesurable 📏 |
|---|---|---|
| Compagnies | Adopter OnBoard, coaching pilote | –3 à –5 % carburant ⛽ |
| OEM | API avion & EFB enrichies | + vitesse d’adoption 🔗 |
| Aéroports/ATC | Roulage optimisé, CDO | Moins de délais et CO₂ 🚦 |
| Finance | Reporting ESG robuste | Audit plus rapide, coûts réduits 💼 |
Message simple : si chaque maillon joue son rôle, la courbe de CO₂ baisse sans attendre des miracles technologiques. L’éco-pilotage, c’est la sobriété opérationnelle à grande échelle.
Voilà. Tu sais quoi faire. Le reste, c’est toi contre ton inaction.
Quelles compagnies utilisent déjà ces solutions d’éco-pilotage ?
Des acteurs comme Air France, Korean Air, EasyJet et JetBlue figurent parmi les utilisateurs. Le panel s’étend sur 70 compagnies, couvrant Europe, Amériques et APAC/MEA, avec des configurations mono- et bi-couloirs, turboprops (ATR) et même aviation d’affaires (Dassault Aviation).
Combien de temps pour voir un ROI mesurable ?
Un pilote sérieux (2–3 mois) suffit pour capter –2 %. Une fois l’outil déployé flotte et les équipages formés, la cible –3 à –5 % devient réaliste. Les économies carburant + CO₂ réduisent la facture dès la première année.
Comment l’IA en cockpit reste-t-elle compatible sécurité et SOP ?
Les recommandations de SkyBreathe OnBoard s’alignent sur les SOP et ne forcent aucune décision. Le commandant garde la main. Les suggestions sont contextualisées (météo, charge, traffic) et validées par les équipes Flight Ops et Safety avant déploiement.
Peut-on intégrer ces outils avec Airbus, Thales, Safran et SITA ?
Oui. L’écosystème s’appuie sur des APIs et des EFB largement répandus (ex. Thales), des données avion (Airbus), moteurs (Safran), et des couches de connectivité (SITA). Résultat : un flux data fiable de la planification jusqu’au débrief post-vol.
Quid du reporting ESG et des régulations comme CORSIA ou l’EU ETS ?
Les modules ESG agrègent les données de vol, attribuent les gains de manière auditables et génèrent des exports conformes. Utile pour CORSIA, l’EU ETS et les demandes des investisseurs qui exigent des preuves chiffrées des tonnes de CO₂ évitées.
Moi c’est Mariane (avec un seul “n”).
J’ai troqué les process corporate contre des contenus qui claquent (et qui rankent).
Passionnée par le business en ligne, le SEO et l’IA, je transforme les idées floues en stratégies digitales qui font du bruit là où ça compte : dans les résultats. Je crois qu’avec un peu de tech, beaucoup d’audace, et une bonne dose de clarté, on peut faire exploser bien plus que des KPI.
